Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Profil

Bienvenue dans mon blog!


Un blog pour parler de tout, de rien. De la Chine un petit peu quand même, ou je travail depuis Septembre 2006. A Fuzhou
plus precisemment. L'interet principal de ce blog est pour moi de rester en contact avec la famille et les amis restés en France ou dispersés un petit peu partout autour du globe... C'est aussi de donner quelques infos sur ce pays facinant qu'est la Chine. Pas toujours facile à vivre, mais qui m'etonne encore tous les jours...

En vrac...

Toutes les photos sont par ici !
Photos!



Locations of visitors to this page

Click for Fuzhou, Fujian Forecast


Site optimisé pour Firefox. L'essayer, c'est l'adopter
! Téléchargez le ici :
2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 08:20


Et c'est pas des blagues... Sur Fuzhou (une des nouvelles 3 "fournaises" de Chine, il ne fait que 8 degrees dans ma chambre! Et nous sommes dans les plus "chanceux"!

Le Nouvel An chinois
naufragé par le froid
.
Sur un quai de la gare de Guangzhou, une jeune fille, victime d'un malaise, est extraite de la foule. La vague de froid qui paralyse le pays ne pouvait pas plus mal tomber : près de 180 millions de Chinois rentrent fêter le Nouvel An lunaire en famille.
Sur un quai de la gare de Guangzhou, une jeune fille, victime d'un malaise, est extraite de la foule. La vague de froid qui paralyse le pays ne pouvait pas plus mal tomber : près de 180 millions de Chinois rentrent fêter le Nouvel An lunaire en famille. Crédits photo : AP

Un froid glacial paralyse les trains et compromet le rite des trois générations sous un même toit.

C'est le quai du dépit. Le billet à peine présenté, on est déjà au bout du voyage. Yang Xiaoya, 25 ans, tirée à quatre épingles devant sa valise à roulettes toute neuve, hésite encore à faire demi-tour : «Et s'il restait une petite chance de partir ?» Autour d'elle, des voyageurs déboussolés à perte de vue démontrent le contraire.

Depuis le début de la semaine, la gare de Canton est au centre du plus peuplé des camps de transit de la planète. Ou bien, à l'échelle de la Chine, au cœur du plus grand rassemblement populaire depuis Tiananmen, en 1989. Pour un régime qui a horreur des mouvements de foules insatisfaites, c'est un vrai défi. La détresse des Chinois ordinaires vient ternir son prestige. Le spectacle de la désorganisation est une troisième gifle, à six mois de Jeux olympiques que Pékin claironne sans faille ni imprévu.

Dans l'attente d'un train fantôme, combien sont-ils à errer jour et nuit, sous une pluie glaciale ou dans les énormes halles de la Foire de Canton, transformées à la hâte en abri ? Près de 200 000, si l'on croit les estimations officielles, le visage fermé, mais sans colère, solidement canalisés par la police.

D'après le décompte des billets, ils sont beaucoup plus. Pour la période du 26 janvier au 5 février, la gare a vendu 3,5 millions de tickets roses, comme celui que Yang exhibe tel un talisman. Quelque 700 000 passagers ont quitté la ville avant que la neige et la glace ne viennent couper le trafic plus au nord. Environ 500 000 ont demandé le remboursement de leur titre. Cela laisse plus de 2 millions de passagers en souffrance, ou sur le point de se fondre dans une foule qui ne veut pas renoncer à sa semaine d'évasion.

La météo ne pouvait trouver meilleure date ou meilleur endroit pour jouer avec les nerfs des Chinois. D'ici à cinq jours l'Extrême-Orient basculera dans l'année du Rat, un Nouvel An lunaire qui doit rassembler dans leur village des familles éclatées à travers le pays. Pour la fête et son banquet, trois générations se retrouveront sous un même toit. C'est l'équivalent de Noël en rouge et or, au milieu des pétards et des porte-bonheur.

C'est aussi la plus vaste transhumance au monde, avec en principe 180 millions de voyageurs à l'aller comme au retour. «Je n'ai pas vu mon fils depuis deux ans, dit Zhang Long, 35 ans, naufragé qui tente de rejoindre son Hubei natal. J'ai dix jours de vacances par an. Je dois partir !» Yang, elle, comptait revoir ses parents dans le Shaanxi, avec son fiancé, au bout de 25 heures de train : «Ils vont se retrouver tout seuls à table.» Dans la foule, il suffit d'une rumeur pour déclencher la bousculade. L'espoir subsiste. Mais la fête a déjà un goût amer.

 

64 morts officiellement

 

La gare de Canton sert de plaque tournante aux 25 millions de mingongs, ouvriers-migrants qui font turbiner l'«usine du monde» dans la province côtière du Guangdong. Textile, chaussures, mobilier, électronique, jouet, des milliers d'usines balisent le delta, de Canton jusqu'à Hongkong. Elles ne s'arrêtent de tourner que pour le Nouvel An lunaire. C'est la «semaine d'or». Elle tranche avec les 65 heures heddomadaires payées 1 000 yuans par mois (100 euros).

Lorsque sera tiré le bilan de la vague de froid, l'épisode des mingongs restés à quai sous la pluie ne sera peut-être pas le plus désolant. La neige et la glace continuent d'isoler des pans entiers du centre de la Chine, Hunan, Hubei, Guizhou, Shaanxi. Le gel «affecte» 105 millions de Chinois et 2,5 millions d'entre eux sont sur des listes d'évacuation, se contentait de rapporter hier la presse chinoise.

Officiellement, les rigueurs de l'hiver ont fait 64 morts. Mais rien n'est dit des trains toujours figés par la tempête en rase campagne, des routes coupées du monde par la glace ou encore des régions d'altitude, inaccessibles. «Contre les inondations, vous pouvez mobiliser des millions de soldats. Avec la neige vous ne pouvez rien faire parce que les secours sont bloqués», dit à la télévision Wang Zhenyao, un responsable de la protection civile. La météo chinoise maintient jusqu'à la fin de la semaine ses prévisions de mauvais temps.

 

(le Figaro)

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 04:53
.
Les Chinois qui vivent de la terre, comme ici, dans une vallée du Shaanxi, ne peuvent ni la vendre ni la transmettre. Les hiérarques du Parti sont devenus «les nouveaux seigneurs». Ils ont toute autorité pour louer, ou céder, une parcelle contre un dessous-de-table.

Oubliés du progrès, trois cents millions de paysans veulent contrôler la terre qu'ils travaillent. Pékin réplique par la prison et la censure.

Sur le Fleuve Jaune, le barrage de Sanmenxia est à l'image de Mao : l'ambition et l'échec unis dans la même démesure. L'audacieux rempart de béton, symbole dont la Chine révolutionnaire avait orné son billet de banque le plus imprimé, s'est retrouvé ensablé en moins de deux ans par le limon des plateaux. Deux générations plus tard, le réservoir est presque à sec. Il ne produit que 2 % des 1 200 mégawatts d'électricité prévus par ses concepteurs chinois et soviétiques.

La nature s'est vite vengée des ingénieurs qui voulaient «repousser les fleuves et tordre le sommet des montagnes.» Les hommes ont eu plus de patience. Mais leur révolte risque de faire du bruit. Au bout de cinquante ans, les héritiers des 400 000 paysans expulsés pour faire place au réservoir ont décidé de récupérer la propriété de leurs terres. C'est une attaque frontale contre le système légué par Mao. Le capitalisme triomphe en Chine mais la terre n'est jamais privée. En ville, le sol appartient à l'État. À la campagne, la propriété est «collective», c'est-à-dire aux mains du PC et de ses clercs.

À Dali et dans 75 villages du Shaanxi, au milieu des champs de blé, de maïs et de coton, la rébellion a commencé le 12 décembre parune proclamation répercutée par courriel. «Nous revendiquons la propriété de la terre et son utilisation de génération en génération, précise le texte porté par 70 000 signataires. Nous avons le droit de louer, d'acheter, de vendre et d'hériter. (…) Nous nous organisons pour distribuer la terre aux paysans et mettre fin à son appropriation illégale par les fonctionnaires.»

Pour le pouvoir, c'est une vraie déclarationde guerre. La propriété «socialiste» du sol est à peu près tout ce qui reste de l'orthodoxie communiste, avec la dictature du parti. La réplique n'a pas tardé, dans le Shaanxi comme dans trois autres provinces, dans le Nord-Est (Heilongjiang) et sur la côte (Jiangsu et Tianjin) : black-out des médias chinois, arrestation des chefs de file, interrogatoire des signataires et filature des journalistes étrangers.

Yu Changwu, inspirateur d'une pétition de 40 000 signatures dans l'ex-Mandchourie, a été le premier condamné vendredi dernier. Deux ans de rééducation par le travail, une peine infligée sans procès pour «occupation illégale de terres » et «subversion du pouvoir de l'État ». Avec ses amis, il a eu le tort de passer à l'acte. Il a pris les mesures des champs de son village et entrepris de diviser les arpents de soja gelés, pour donner à chacun sa part de propriété privée.

L'ampleur du défi est sujette à caution et son avenir immédiat incertain. Une enquête dans le Shaanxi montre que les signataires se coordonnent de province à province, qu'ils jouissent du soutien de dissidents pékinois, et même de connivence à l'intérieur de l'administration. Des proclamations analogues se préparent dans une douzaine de provinces, selon un organisateur. Il annonce «une seconde révolution de la terre», mais préfère garder l'anonymat. Le parti de Mao en a vu d'autres. Une répression et une censure sans faille pourraient en venir à bout, à l'approche de Jeux olympiques dont le régime entend faire à tout prix une vitrine impeccable.

Le signal est pourtant sans ambiguïté.Les paysans chinois, traditionnellement dociles, passent du fatalisme à la revendication. «Ils donnent de la voix et le PC aurait tort de le prendre à la légère, avertit Tang Jun, sociologue et directeur d'un centre de recherche universitaire à Pékin. La terre et sa propriété sont au cœur du malaise paysan. Il est temps de changer la donne.»

Les campagnes font vivre 750 millions de Chinois. Ils sont les laissés-pour-compte du «miracle» économique. Le revenu moyen y est à peine le tiers de celui des villes (400 euros contre 1 300, en 2007, selon les premières estimations officielles).Le niveau de vie y progresse moins vite.

Les ruraux se débattent dans une équation de misère. Ils représentent 40 % de la paysannerie mondiale mais doivent se contenter de 10 % des terres arables de la planète, d'après l'OCDE. «En Chine, les villes ressemblent à l'Occident, mais la campagne, c'est l'Afrique», a pu dire Huang Chunping, l'ingénieur en astronautique qui a expédié il y a quatre ans le premier Chinois en orbite.

Pour les paysans, la propriété individuelle n'est pas nécessairement le meilleur cri de ralliement. «C'est un objectif à long terme, reconnaît au téléphone Chen Sizhong, l'un des organisateurs de la proclamation du Shaanxi. Le vrai problème, c'est la corruption du gouvernement.Tout le monde se sert et personne ne défend les paysans.» Chen, arrêté pour un mois en décembre, n'a plus grand-chose à perdre. Il est en résidence surveillée, en attendant procès et condamnation.

La terre, «conquête» essentielle de la révolution paysanne voulue par Mao, est aujourd'hui le bout de gras des apparatchiks. Les Chinois qui vivent directement de la terre disposent d'un «droit d'usage», un bail de trente ans renouvelable. Ils ne peuvent ni vendre, ni transmettre leur terre à leurs enfants, ni même la gager pour investir. Au nom du peuple, ce sont les hiérarques locaux, fonctionnaires et autres secrétaires du parti qui disposent d'un droit régalien sur le capital «collectif». Ils ont toute autorité pour louer, ou céder une parcelle contre dessous-de-table. Ils sont «les nouveaux seigneurs», écrivent les pétitionnaires du Heilongjiang.

C'est la source de toutes les frustrations. Les paysans n'ont que le droit de se taire et de nouer leur baluchon quand tombe la confiscation au profit d'une ferme d'État, d'une usine chimique, d'une opération immobilière ou d'un parcours de golf. Pékin reconnaît que ces évictions sont la cause première des dizaines de milliers de manifestations, émeutes et autres «incidents de masse», qui secouent chaque année le monde rural.

Cette captation massive du bien public est une boulimie nationale. Depuis que Pékina supprimé les taxes sur l'agriculture en 2003, les administrations locales et les représentants du parti expulsent aussi pour améliorer l'ordinaire. La spéculation foncière aidant, le détournement peut assurer jusqu'à 50 % des dépenses d'administration des grandes villes, confie un proche de la commission de discipline du PC, organe qui tient lieu de Cour des comptes. «À la campagne, cela peut frôler les 100 %.»

Signataire de la proclamation du Shaanxi,le vieux Cheng Zhenghai raconte dans sa bicoque glaciale la descente aux enfers de sa famille. Avant Mao, les Cheng possédaient plus de 40 mous (2,5 hectares). Presque l'aisance. La révolution puis le barrage leur ont tout pris. Avec les réformes des années 1980, ils ont récupéré un bail individuel sur un lopin de 3 mous (0,2 ha). Le ménage survit tout juste en louant au village 6 mous supplémentaires, au prix fort. Les friches libérées par le réservoir peau de chagrin de Sanmenxia n'ont jamais été restituées. L'Armée populaire de libération les utilise en partie comme champ de tir. Une «ferme d'État» occupe le reste, avec un verger de 50 hectares que le chef local de la police s'est taillé sur mesure. Les paysans n'ont pas droit à la terre. Mais d'autres les ont devancés sur la voie d'une privatisation sauvage.

«C'est la terre de mes ancêtres, dit Cheng, 69 ans, sous l'unique ampoule du ménage. C'est à moi qu'il revient de la faire fructifier. Ils l'ont saisie sans rien nous donner en échange. La Constitution affirme que la propriété est collective. Mais ce sont les autres, l'administration locale et les corrompus,qui s'enrichissent sur notre dos.» Contrairement à beaucoup de Chinois, le vieux Cheng a connu l'avant-Mao. Et, à l'inverse de l'autre moitié de la population, il affirme vivre «moins bien» que ses parents. Il est assez déterminé aussi pour laisser paraître son nom. «Je veux récupérer ma terre», dit-il. Dans la presse et sur l'Internet chinois, Pékin a soigneusement caviardé toute référence à la nouvelle revendication paysanne. La seule allusion, indirecte, est venue le 8 janvier d'un communiqué du gouvernement répercuté par l'agence officielle Chine nouvelle : l'État-parti y réaffirme sa prééminence sur la terre agricole, s'oppose à toute privatisation et invite les pouvoirs locaux à réprimer «vigoureusement» les occupations illégales. Sur le fond, le PC peine à expliquer en quoi la privatisation, bonne pour une industrie chinoise qui conquiert les marchés mondiaux, serait mauvaise pour 600 millions de paysans à la traîne du progrès. Malgré la censure officielle, le débat gagne dans les milieux universitaires et aussi, dit-on, à l'intérieurdu parti. Dans un tract qui circule clandestinement au Shaanxi, l'un des organisateurs assure même avoir obtenu «des appuis en haut lieu». Après tout, Mao et les communistes en avaient fait leur slogan : geng zhe you qi tian ! «La terre appartient à celui qui la cultive !»

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2008 3 02 /01 /janvier /2008 08:28
Le Panchen Lama souhaite une réunification au plus tôt de la Chine

Le 11e Panchen Lama Gyaincain Norbu a prié pour une réunification au plus tôt de la Chine lors de sa récente visite dans la province du Fujian en Chine de l'est et qui fait face à Taiwan, séparé par le détroit de Taiwan.

Le Panchen Lama s'est dit convaincu que la Chine était déterminée à réaliser sa réunification nationale au plus tôt sous la direction du Parti communiste chinois (PCC).

Le Bouddha vivant a passé huit jours à Fuzhou, à Putian, à Quanzhou et à Xiamen du 19 au 26 décembre, et a visité nombre de musées commémorant des héros patriotiques de Chine, ainsi que des sites historiques et des entreprises.

Il se dit certain que le peuple multiethnique chinois peut jouir d'une vie heureuse sous la direction du PCC.

Lors de sa visite dans des temples locaux, le Bouddha vivant de 17 ans a appelé ses partisans à aimer le pays et la religion, à sauvegarder la nation et à contribuer au bien-être du peuple, à l'union nationale, à la réunification de la patrie et à l'harmonie sociale.

Gyaincain Norbu, né le 13 février 1990 dans le district de Lhari de la préfecture de Nagqu au nord du Tibet, a été approuvé par le gouvernement central en novembre 1995 comme la réincarnation du 10e Panchen Lama, et ce après un tirage au sort parmi trois candidats dans le temple Jokhang à Lhasa. Il a été intronisé 11e Panchen Lama le 8 décembre 1995.

 

Source: xinhua

No comment bien sur... Et vive le Tibet libre!
Partager cet article
Repost0
25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 04:42

 

Un petit article arrivé aujourd'hui dans ma sélection journalière...

 

Je tiens au préalable à signaler que pour moi, il ne fait aucun doute que Taiwan est effectivement une méchante province rebelle qui ferait mieux de retourner ASAP dans le giron de la mère patrie. A l'opposé par exemple d'une autre partie du monde... (il ne s'agit ni de la corse, ni de la bretagne)

L'article suivant provient de la presse taïwanaise. Vous comprendrez donc que je suis relativement content d'être a Fuzhou, du bon coté du détroit... et que je suis encore plus content que finalement la livraison de notre nouveau site de production soit finalement en retard, puisque celui ci ce situe... pile en face de l'aeroport militaire! Faudra que je demande une prime de risque apres le demenagement...

TAIPEI - Chiou Djie-hong
Mercredi 24 Janvier 2007

La Chine a déployé 980 missiles contre Taiwan

 


La Chine a déployé environ 980 missiles contre Taiwan selon le Ministère de la Défense Nationale (MND) ce mardi. Le Major-Général Wang Cheng-hsiao, officiel auprès du bureau de l'Intelligence, a noté que la Chine avait déployé 190 missiles en 1996, un nombre qui a été augmenté de 50 missiles par année. Le nombre avait dépassé 500 à partir de 2003. Il a indiqué que la Chine avait augmenté la capacité de ses missiles, ajoutant que 880 missiles balistiques étaient déployés ainsi que 100 missiles de croisière à minima.

 

Il a précisé que l'armée de Taiwan continuait de s'améliorer en capacité de combat afin de répondre à une attaque aérienne éventuelle de la Chine, ajoutant que les jets les plus perfectionnés sont cachés dans des bunkers, et qu'ils ne seraient utilisés qu'en dernier recours. Il s'est par contre opposé aux remarques de Bernard Cole, professeur au Collège militaire de Washington qui a récemment déclaré dans une article que Taiwan était perdant dans tous les cas face à la Chine, car cette dernière était désormais plus forte. Selon Mr Cole, si la Chine lançait une attaque de missiles, Taiwan ne pourrait pas se défendre.

Le Général Ke Hsi-hsiung, directeur du Bureau d'Intégration du MND, a précisé que les missiles chinois n'étaient pas aussi précis que Washington voulait bien le croire •

 

 

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 18:20
Encore un petit article, un poil plus compliqué (normal, il vient de Le Monde) mais est une bonne introduction aux enjeux de la macro économie chinoise... Je le trouve très bien écrit, et vaut le coup d'être lu jusqu'au bout.


La plus grande inquiétude sur le futur de l'économie mondiale porte sur la relation entre les Etats-Unis et la Chine. Tout en dépend, y compris bien sûr la prospérité en Europe. Cette  relation est un donnant-donnant immense, pour simplifier : "J'achète tes produits, dit l'Amérique  à la Chine, finance-moi en échange."

Les Etats-Unis produisent de moins en moins, importent de plus en plus du "made in China" et le déficit commercial ne cesse de plonger. Il atteindra 7 % du PIB cette année. La Chine, "atelier du monde", exporte en masse et engrange un excédent qui atteindrait plus de 9 % de son PIB en 2006. Ce surplus est converti en achat de bons du Trésor américains ou mis en réserve. En clair, l'Américain consomme trop par rapport à ce qu'il produit et le Chinois fait l'inverse.

Voilà des années que les économistes affirment que ce "grand déséquilibre", constamment croissant, ne peut durer. Il doit conduire à une inéluctable crise du dollar qui, s'effondrant, précipitera la planète dans la récession.

Ce mauvais augure a été démenti par les faits. Le système a tenu jusqu'ici. Puis cette année, l'éclatement de la bulle immobilière américaine a engagé le début d'un mouvement de correction. Le consommateur américain se sent moins riche, consomme (un peu) moins, l'économie ralentit. Le "grand déséquilibre" mondial semble se résorber dans le calme. Tout se passe sans crash, le dollar baisse, mais doucement, la croissance américaine se replie, à 2,5 % ou 3 % en 2007, mais sans basculer dans la récession.

Encore faut-il que la Chine soit capable de faire sa partie du travail, c'est-à-dire exporter moins et, en compensation, consommer plus. Or, il ne se passe rien de tel. L'économie chinoise est toujours aussi exubérante, au rythme de plus de 10 % par an, et le moteur de la consommation y occupe une part toujours plus réduite.

La moitié du PIB venait des dépenses des ménages dans les années 1980, seulement 38 % en 2005, le plus bas niveau de toutes les grandes économies mondiales. L'exportation continue de grossir, l'excédent passera de 125 milliards de dollars en 2005 à 185 milliards en 2006, autre record mondial. Le Dragon est emballé.

RÉORIENTER LA CROISSANCE

Le monde a besoin que les autorités de Pékin parviennent à reprendre les rênes. Mais la Chine aussi, son modèle devenant de moins en moins efficace. Le moyen d'y parvenir est... une socialisation d'une large part des revenus, celle que représente les couvertures santé et retraite. La Chine a, en somme, besoin de socialisme.

Selon Nicolas Lardy (China : Toward a Consumption-driven Growth Path, Institute for International Economics), seuls 14 % des salariés chinois ont une assurance-chômage d'entreprise et seulement 11 % une assurance du système public, datant des années Mao. En 2005, seuls 17 % cotisaient pour la retraite du système public. La pension versée aux retraités est faible et la même pour tous : 20 % du salaire moyen local, quel que soit le salaire du bénéficiaire quand il était actif. Le système éducatif est désuet, l'Etat n'y consacrant plus que 2 % du PIB. Les ménages doivent compenser, cela leur coûte 4 % du PIB.

La conséquence de l'absence d'un Etat-providence est que les Chinois doivent épargner la moitié de leur revenu en moyenne pour se prémunir contre les aléas de la vie. "Chaque individu est mis dans la situation d'être son propre assureur, c'est un système très inefficace", explique Jean-Philippe Cotis, chef économiste de l'OCDE, car il engendre une spirale négative.

Que devient en effet cet argent épargné, non consommé ? Il est placé en partie à l'étranger ou en dollars. Pour l'essentiel, il est investi en usines, en routes, en ports, etc. L'investissement est devenu le moteur numéro un de la croissance chinoise. Beaucoup d'autoroutes sont vides, beaucoup de secteurs souffrent d'un excès de capacités : les aciéries, par exemple, peuvent couler 190 millions de tonnes pour une demande de 115 millions. Du coup, les prix baissent, les rentabilités s'en ressentent.

La solution est de rééquilibrer la croissance par un accroissement de la consommation des ménages. Comment ? La solution est connue : la Chine doit de toute urgence mettre en place un système de retraite et d'assurance- santé, a plaidé cette semaine, Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la banque centrale de la République populaire.

Mais le gouvernement, qui officiellement veut réorienter le cours de la croissance chinoise depuis plusieurs années, tarde à le faire en pratique. Dans les campagnes, il a annoncé un "nouveau socialisme rural" pour maintenir le calme social : subventions aux agriculteurs, extension des soins médicaux des coopératives, aide à l'éducation. Mais les budgets réels ne sont pas au rendez-vous.

L'autre moyen d'enrichir les Chinois pour favoriser leur consommation est de réévaluer la monnaie, le renminbi. Les exportations seraient freinées un peu, les importations facilitées, les pressions inflationnistes seraient amoindries et les taux d'intérêt pourraient se réduire, ouvrant les crédits à la consommation. Mais le gouvernement est là encore très hésitant, les réévaluations ont été millimétriques.

La Chine poursuit en apparence sa brillante croissance, mais file un mauvais coton : le réglage d'une machine macroéconomique de moins en moins efficace devient chaque jour de plus en plus délicat.


Eric Le Boucher

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-838704,0.html


Partager cet article
Repost0
21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 14:52

Très très belle initiative, que je soutiens à 200%... Mais pourquoi seulement Beijing?



Les Jeux Olympiques auront lieu à Beijing en 2008. Pour donner au monde l'image d'un « Pays d'une grande civilisation», la Chine est en train de mener une vaste action d'éducation des touristes Chinois.

Et l'organisation des Jeux Olympiques rendra sûrement Beijing encore plus attirante. Mais ces sites touristiques réservent toujours des scènes désagréables.

Les sites touristiques sont le miroir d'un pays. Mais le comportement des Chinois portent atteinte à l'image de la Chine et provoquent les critiques à l'étranger.

Elaboré principalement par le Bureau central du Civisme de Chine et son Administration nationale du Tourisme, ce programme a débuté en août et doit durer trois ans. L'objectif est d'enregistrer des progrès notables avant l'ouverture des J.O..

De nombreux Chinois partagent cette idée. C'est le cas de Mlle Song, qui travaille dans une entreprise étrangère de Beijing.

Ce programme est déjà appliqué dans toute la Chine. Grâce à l'expérience acquise, le Bureau central du civisme de Chine et son Administration nationale du Tourisme ont achevé la rédaction de deux guides, l'un sur les « comportements des Chinois en Chine » et l'autre sur les « comportements des Chinois à l'étranger ».

De plus, selon un récent règlement de l'Administration du Tourisme de Beijing, les touristes participant à des voyages organisés recevront une formation sur le civisme en vacances avant le départ, comprenant des notions de santé publique, de respect de l'ordre, de protection de l'environnement et du patrimoine, etc. Liu Yunhui de l'Agence de voyage Kang Hui de Beijing, nous dit ce qu'elle pensait de ce nouveau règlement, on l'écoute :

Aujourd'hui, il n'est plus aussi rare, pour les Chinois, de faire un voyage hors de Chine. Le comportement des touristes chinois à l'étranger joue sur l'image de la Chine.

« Un voyage à l'étranger, que ce soit un déplacement professionnel ou touristique, pour le tourisme, est toujours l'occasion de représenter notre pays. C'est la deuxième fois que je voyage à l'étranger. Chaque fois, notre guide nous rappelle à plusieurs reprises ce à quoi nous devons faire attention. Je pense que le nouveau règlement devrait sensibiliser encore plus les touristes chinois, et renforcer le savoir-vivre de chacun. Je trouve qu'il est important de bâtir une bonne image des Chinois pour les J.O. de Beijing 2008. »

En conséquence, une amélioration du civisme de chacun contribuera sans aucun doute au succès de l'organisation des Jeux Olympiques de Beijing 2008.

 

Radio Chine Internationale,

http://french.cri.cn/259/2006/10/12/58@113579.htm


Je me suis promis d'être plus positif, ou plutot moins critique vis à vis de toutes ces initiatives chinoises. Alors je me contenterais de dire " Y a du boulot..."

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 11:54


PEKIN 20/11 (BELGA/AG) = Des aveux extorqués sous la torture sont à l'origine de la plupart des erreurs judiciaires en Chine, a estimé un haut magistrat cité lundi par la presse chinoise. "Presque toutes les personnes victimes d'erreurs judiciaires en Chine ces dernières années ont d'abord été torturées pour leur extorquer des aveux", a déclaré le procureur en chef adjoint Wang Zhenchuan. M. Wang a précisé que, chaque année, une trentaine de personnes étaient victimes de telles pratiques, mais, a-t-il précisé, leur nombre pourrait être plus élevé. (BVH)


Un petit article issu de la presse Belge (chacun ses lectures, j'essaie de trouver à mon niveau...) qui fait un petit peu froid dans le dos quand même... Particulièrement la dernière phrase d'ailleurs, du style "oui, on a peut etre des problèmes, mais on pourrait facilement faire bien pire...". Je rajouterais bien "on l'a d'ailleurs largement fait il n'y a pas si longtemps..."


Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents